Objet de la vérificationType de vérificationMoment ou fréquence de la vérificationPersonne ou organisme chargé de la vérificationDocuments complétés ou établis, si nécessaire,
à la suite de la vérification
Textes de référence
Bon état de conservation des éléments
constitutifs de l’échafaudage
Absence de dégradation décelable
visuellement des éléments
Examen de l’état de
conservation
QuotidienPersonne qualifiée
(chef d’établissement
lui même, personnel
compétent de
l’établissement ou
organisme technique
extérieur)
Registre de sécuritéArr. 21-12-2004,
art. 5
Bon état de conservation des éléments
constitutifs de l’échafaudage
Absence d’altérations de nature à porter
préjudice à la solidité de l’échafaudage :
- Oxydation importante ayant entraîné
une diminution d’éléments de structure
- Amorce de rupture d’une soudure
- Détérioration des verrous de blocage
des planchers, longerons, diagonales...
- Déformation ou effet d’un choc
important, à l’origine d’une faiblesse
d’un élément porteur de la structure
- Défauts de serrage des colliers dus
au mauvais état du filetage de la vis
en « T »
- Cadres dont les montants ne sont
plus parallèles et les traverses plus
perpendiculaires aux montants
- Trappes absentes ou ne fonctionnant
plus
- Crochets de plateaux déformés
- Perçage ou fente dans un élément
porteur autre que ceux prévus par le
constructeur
- Flèches et déformations permanentes
des éléments constitutifs qui dépassent
les tolérances données par le fabricant
- Résistance des ancrages et amarrages
de l’échafaudage particulièrement au
niveau des consoles, des potences, des
recettes...
Examen approfondi
de l’état de
conservation
(contrôle visuel et
essais de résistance
mécanique)
TrimestrielPersonne qualifiée
(chef d’établissement
lui même, personnel
compétent de
l’établissement ou
organisme technique
extérieur)
Registre de sécuritéArr. 21-12-2004,
art. 6
Circ. DRT 2005/8,
27-06-2005

8. Lorsqu’un échafaudage est utilisé par plusieurs entreprises, sur un même site et dans la même configuration, il n’est pas nécessaire que chaque entreprise réalise les vérifications trimestrielles. Chaque chef d’entreprise utilisatrice doit toutefois s’assurer que toutes les vérifications qui s’imposent ont été réalisées en tenant compte des conditions dans lesquelles il l’utilise effectivement. La circulaire du 27 juin 2005 préside à cet effet que la réalisation des vérifications doit avoir été clairement attribuée et que chaque chef utilisatrice doit être en mesure de produire les résultats des vérifications même s’il ne les a pas effectuées lui-même. En cas de doute, chaque chef t’entreprise sera tenu de refaire les vérifications.